Il est parfois difficile d’apprivoiser un marathon …

C’est ma troisième participation au marathon de Rotterdam d’abord tout seul puis avec 5 mousquetaires l’année d’après et cette année-là avec la Dream Team composé de 11 athlètes.

Je vous résume notre aventure :

J'ai choisi le marathon de Rotterdam dans le but d'améliorer son chrono (on peut toujours rêver)

Après un hiver long et surtout pluvieux et une préparation comme d'habitude interminable enfin le jour J est arrivé !

Un grand merci à MAHREZ et THIERRY d’avoir pris le soin de nous entraîner avec une envie de bien réussir.

Quelques jours avant notre aventure marathonienne à Rotterdam, Jean-Philippe me disait : j’ai hâte d’en découdre avec le marathon. Ma réponse était surtout il faut essayer de l’apprivoiser !

Le samedi 9 avril 2016 Rendez-vous au stade à 8 H du matin, histoire de se motiver et le compte à rebours a commencé…

On rencontre Laurent LANGUILLE et LOLO qui nous souhaitent bonne chance sans oublier les dizaines de SMS d’encouragement des copains et copines du Club : la course a déjà commencé.

Départ à 8 h30 avec les 3 voitures comme un cortège de Mariage, CHEKIB dans l’euphorie est parti en oubliant les portes et le coffre de sa voiture grand ouvert

Nous avons prévu de partir ensemble mais Frédo a toujours 10 km d’avance pourtant c’est difficile de trouver des raccourcis sur autoroute !!

Nous sommes arrivés dans l’après-midi à Rotterdam dans un super hôtel (c’est la moindre des choses pour les athlètes de ce niveau-là !)

Nous sommes allés tous faire un dernier entraînement de 40 minutes histoire d’évacuer le stress et la pression.

Le jour J : réveils à 6 H30 pour prendre le petit déjeuner. J'ai pris simplement 2 cafés avec une petite tartine, je n’avais pas envie de manger plus.

Le restaurant est rempli de marathoniens. La course a déjà commencé dans les têtes.

Au fur et à mesure qu’on se rapproche du point de rendez-vous, l’architecture, d’une verticalité et d’une modernité saisissante, devient de plus en plus imposante.

Me voilà déjà prêt pour un dernier échauffement de 20 mn avec Jean-Philippe, Stéphane et ABBAS.

Pendant notre échauffement, nous avons vu quelques Kenyans s’échauffer et Isabelle m’a dit que j’avais des mollets plus gros que les Kenyans ! on peut toujours trouver mieux.

Je rentre dans les SAS préférentiel à 9h45, avec JP.

Le public est là, accompagnant, partageant ces instants d’excitation.

Le public est omniprésent et on fini par l’oublier malgré tout.

On se cherche, on se perd, on se noie dans ces regards, dans ces visages, on entend parler plusieurs langues

Le vrombissement des pales de l’hélico survolant cette masse colorée et légèrement frigorifiée ajoute une dose d’excitation et de stress.

On piétine d’impatience et on se réchauffe. Quelques sourires, « Thank you ». Tête baissée, je tente d’hypnotiser le bitume… j’attends le signal de départ, je souffle, no stress, zen, j’y suis

Rotterdam, ton cœur bat au rythme de nos foulées. C’est saisissant.

Cependant, nous assistons assez vite à un moment hors du temps. Suspendu entre eau et ciel, le pont Erasme nous permet de vivre quelques minutes intenses. Long d'un peu moins d'un km au dessus de la nouvelle Meuse, ce passage restera longtemps dans notre mémoire.

Ce marathon est relativement roulant jusqu’au 30^e kilomètre puis après quelques faux plats, rendant la foulée très irrégulière.

Je suis très content que tout le monde a pu finir l’objectif fixé initialement même si Jean-Philippe, Stéphane, Emmanuela, Fréderic, Christine valent mieux.

Très content pour Martine qui a pulvérisé son chrono malgré son état de santé fragile ce jour là, aussi pour Vincent et Isabelle toujours en progrès.

CHEKIB a été gêné par les crampes. ABBAS a fait un bon chrono pour son premier et j’en suis sûr qu’il va faire encore mieux le prochain marathon.

Il faut souligner l'excellente organisation de la course. Mais surtout, l'ambiance de folie sur tout le parcours avec des supporters sur l'intégralité de l'itinéraire, j'avoue que se faire encourager dans toutes les langues met du baume au cœur

Le lendemain nous avons passé une journée mémorable on se promenant dans le centre de Rotterdam.

Je garde des images et des moments agréables partagés avec mes amis et j’espère qu’on sera encore plus nombreux pour les prochaines fois.

Amitiés,

Kader